Kayleigh Segaert

Mangez du poisson pour un QI plus élevé

Le poisson est non seulement bénéfique pour la santé cardiovasculaire, il constitue également du «brain food». Cela a été confirmé par une nouvelle publication dans le magazine scientifique en ligne PLEFA, début octobre 2019. Cette publication, par un groupe de 13 scientifiques spécialisés dans le sujet des «graisses alimentaires», indique que les enfants dont les mères mangent du poisson pendant leur grossesse ont un QI supérieur de 7,7 points en moyenne à celui des enfants de mères qui ne mangent pas de poisson.

Dans leurs recherches ils ont constaté que le QI augmentait de 5,6 à 9,5 points.

Les 13 scientifiques tirent leurs conclusions de l'étude et de l'évaluation de 44 études scientifiques menées depuis 2000, impliquant au total plus de 100 000 mères avec leurs enfants et plus de 25 000 autres enfants. L'étude met clairement en évidence l'importance de la consommation de poisson par les femmes enceintes pour le bon développement du cerveau de leur bébé, ainsi que le fait que les enfants bénéficient d'une consommation accrue de poisson et de fruits de mer.

Le poisson contient des protéines, les vitamines B-6, B-12 et D, ainsi que d'importants acides gras oméga-3. "Le risque est de ne pas manger suffisamment de poisson", a déclaré l'un des scientifiques, "les avantages sont si importants pour le développement du cerveau, des yeux et du système nerveux de bébé".

Ci-dessous quelques conclusions de la publication PLEFA:​

  • Vingt-quatre études ont montré que la consommation de poisson par les mères (enceintes) est liée aux résultats favorables obtenus par certains ou tous les tests de fonctionnement du cerveau de leurs enfants. Ces résultats favorables ont été observés chez des enfants âgés de trois jours à 17 ans.
  • Il ne s'agit pas uniquement d'influences positives sur le QI, mais également sur le développement des capacités verbales, visuelles et motrices et des performances scolaires. Quatre études portaient spécifiquement sur l'hyperactivité et le TDAH. L'une des constatations était que les enfants nés de mères qui ne mangeaient pas de poisson gras pendant la grossesse couraient un risque d'hyperactivité trois fois plus élevé.
  • Les effets positifs sur le développement neurocognitif ont commencé avec la consommation d’une petite quantité de poisson pendant la grossesse (une portion ou environ 115 g par semaine), et certaines études ont impliqué de très grandes quantités de poisson (plus de 11 kg par semaine). Aucune des 44 études n'a mis en évidence d'effets indésirables sur la fonction cérébrale de la consommation de poisson.

La conclusion peut donc être certainement: manger du poisson est intelligent et fait intelligent!​